Résumé automatique par l’Intelligence Artificielle :
des avortements
En 1974, l’Assemblée nationale vote la loi sur la légalisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) après des débats houleux. Simone Veil, alors ministre de la Santé, est confrontée à des attaques personnelles pour faire adopter le texte. La loi est finalement votée avec 284 voix pour et 189 voix contre après 25 heures de débats et 74 prises de parole. Cette loi met fin à l’article 317 du Code pénal et à la loi de 1920 condamnant la provocation à l’avortement et la propagande anticonceptionnelle. Dans les années 1970, près de 400 condamnations sont prononcées chaque année et environ 500 000 avortements clandestins sont réalisés. Les mouvements féministes et les revendications pour l’accès à l’avortement libre et gratuit se multiplient, notamment avec la création de l’Association nationale pour l’Etude de l’Avortement et du Mouvement de Libération des Femmes. En 1971, le « Manifeste des 343 salopes » est publié dans le Nouvel Observateur, où des personnalités affirment avoir avorté. En 1973, un second manifeste est signé par des praticiens déclarant pratiquer des avortements. Simone Veil, icône de la lutte pour les droits des femmes, a dû faire face à une tempête d’agressivité pour faire adopter cette loi historique.