Un pacte de non-censure est en discussion en France, particularly dans le contexte de la fragilité gouvernementale actuelle. Cette idée, inspirée de pratiques parlementaires observées dans les pays nordiques comme la Suède, vise à assurer une stabilité politique en évitant les motions de censure répétées. Ce pacte impliquerait que les députés s’engagent à ne pas censurer le gouvernement et à rechercher des compromis, même si, d’un point de vue juridique, cet accord serait sans portée légale et reposerait uniquement sur une entente morale et politique[1][3].
Cette approche reflète une dynamique de négociation et de compromis, similaire à celle théorisée par les penseurs du néo-corporatisme, qui mettent en avant l’importance de la coopération entre les acteurs politiques et sociaux pour atteindre la stabilité et l’efficacité gouvernementale. Cependant, les discussions pourraient être compliquées par des sujets sensibles comme les retraites, soulignant ainsi les défis de la négociation politique dans un contexte de diversité d’intérêts et d’idéologies[1][3].
Ce scénario illustre également la tension entre la présidentialisation du système politique français et la nécessité d’un parlementarisme plus collaboratif, où le pouvoir est partagé plus équitablement entre l’exécutif et le législatif, comme le suggère la théorie de la séparation des pouvoirs de Montesquieu. La réussite de ce pacte dépendrait donc de la volonté des acteurs politiques de privilégier l’intérêt général par-dessus leurs intérêts partisans.
Source : https://www.lefigaro.fr/politique/budget-sans-lfi-la-gauche-negocie-un-accord-avec-le-gouvernement-20250109