La position de la France en Syrie, comme illustrée par les déclarations de ses responsables, se caractérise par une double dimension : la lutte contre le terrorisme et la prévention de la prolifération des armes chimiques. Cette approche peut être analysée à travers le prisme de la théorie de la sécurité nationale, où les intérêts stratégiques d’un État sont primordiaux.
D’une part, la France poursuit activement la lutte contre le terrorisme, notamment contre le groupe État islamique (EI), dans le cadre de la coalition internationale. Cette action s’inscrit dans la logique de la guerre contre le terrorisme, théorisée par des penseurs comme Samuel Huntington, qui met en avant la nécessité de protéger les intérêts nationaux face à des menaces transnationales.
D’autre part, la France se mobilise contre l’utilisation et la prolifération des armes chimiques par le régime syrien, en ligne avec les principes de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques. Cette démarche reflète une approche réaliste en relations internationales, où la stabilité et la sécurité sont garanties par le respect des normes et des traités internationaux, comme le soulignent des théoriciens comme Kenneth Waltz.
En somme, l’engagement de la France en Syrie combine des objectifs de sécurité nationale et de respect des normes internationales, illustrant ainsi une approche pragmatique et multiforme dans les relations internationales.
Source : https://www.lefigaro.fr/politique/syrie-jean-noel-barrot-veut-garantir-les-interets-francais-20250105