Le concept des « mondes perdus » évoque des lieux isolés et oubliés, souvent perçus comme des enclaves de liberté et de mystère. Cette idée peut être analysée à travers le prisme de la critique postcoloniale, où ces espaces symbolisent une résistance à la domination occidentale, comme le suggère le pamphlet anti-colonialiste décrit dans certains romans d’aventures[1].
Ces lieux, réels ou imaginaires, servent également de refuge à une nostalgie pour un « ailleurs » idéalisé, reflétant la théorie de la « dérive » de Guy Debord, où les individus cherchent à échapper à la routine et à la banalité de la vie moderne. Ils représentent ainsi des espaces de rêverie et de liberté, contrastant avec la réalité du tourisme de masse qui les transforme en attractions commerciales[2].