Au XVIIIe siècle, Franz Anton Mesmer, un médecin viennois, développe la théorie du « magnétisme animal », postulant l’existence d’un fluide invisible dans le corps humain. Cette idée, influencée par les travaux de Richard Mead et les théories newtoniennes, suggère que ce fluide, régi par des lois magnétiques, affecte la santé en fonction de son flux. Mesmer’s théorie, située à la frontière entre science et charlatanisme, préfigure les concepts d’hypnose et de suggestion, anticipant ainsi les théories psychologiques sur le pouvoir de l’imagination et de l’inconscient, comme celles développées par les commissions françaises qui étudièrent ses travaux[3][5].