Dans le contexte de la formation du nouveau gouvernement en France, Les Républicains (LR) ont adopté une stratégie de négociation stratégique avant de décider de leur participation. Cette approche peut être analysée à travers le prisme de la théorie des jeux, où les acteurs politiques cherchent à maximiser leur influence et leurs gains.
Les LR, sous la direction de Laurent Wauquiez, ont demandé un entretien supplémentaire avec le Premier ministre François Bayrou pour obtenir des « éclaircissements » sur les conditions de leur participation. Cette démarche reflète une volonté de négocier des marges de manœuvre significatives, notamment en termes d’autonomie du gouvernement par rapport à l’exécutif présidentiel, un thème classique dans les débats sur le présidentialisme et le rôle du Premier ministre dans la Vème République française.
Cette tactique de négociation renvoie également aux concepts de pouvoir et d’influence développés par des théoriciens comme Michel Foucault, où le pouvoir est exercé à travers des relations et des dynamiques de négociation. Les LR cherchent ainsi à assurer que leurs priorités politiques, telles que la réduction des déficits publics et une plus grande fermeté en matière de sécurité et d’immigration, soient intégrées dans le programme gouvernemental, ce qui évoque les idées de coalition et de compromis politiques décrites par les théories de la coalition politique[1][4].
Source : https://www.lefigaro.fr/politique/a-droite-les-republicains-auront-fait-monter-les-encheres-jusqu-au-bout-20241220