Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, se trouve au cœur d’un défi majeur : élaborer un budget 2025 qui doit réunir un consensus parmi toutes les forces politiques françaises. Cette tâche complexe reflète les principes de la théorie de la décision collective, où les acteurs politiques doivent naviguer entre des intérêts divergents pour atteindre un accord.
Dans cette optique, de Montchalin adopte une approche pragmatique, inspirée par le réalisme politique de Machiavelli, en évitant les mesures impopulaires comme les hausses d’impôts pour la classe moyenne. Elle mise plutôt sur une réduction ciblée des dépenses publiques et une lutte contre la fraude fiscale, alignée sur les recommandations de la Cour des comptes et des inspections ministérielles. Cette stratégie de gestion des finances publiques, fondée sur l’efficacité et la solidarité, vise à ramener le déficit public sous les 5% du PIB en 2025, dans une perspective de long terme visant à stabiliser et réduire l’endettement public d’ici 2029. Cette approche intégrée et collaborative évoque les idées de gouvernance participative et de responsabilité fiscale défendues par des théoriciens de la gouvernance publique.
Source : https://www.lefigaro.fr/politique/amelie-de-montchalin-dame-de-fer-budgetaire-20250106