L’islam, la préférée de l’État

Résumé généré par l’intelligence artificielle :
La relation entre l’État et l’islam dans les pays musulmans est marquée par une complexité et une ambiguïté profondes. Cette dynamique est influencée par l’histoire coloniale et les constructions nationales post-coloniales. D’une part, de nombreux États arabes et non-arabes, comme l’Iran, l’Afghanistan et plusieurs monarchies du Golfe, déclarent explicitement l’islam comme religion d’État, intégrant ainsi la loi islamique (sharî’a) dans leur législation[1][4].

Cette intégration reflète les idées de penseurs comme l’ayatollah Khomeyni, qui a théorisé la notion de *velâyat-e faqîh* (la guidance du juriste), où le juriste religieux détient l’autorité de gouvernement pour appliquer la loi islamique. Cette conception remet en question le dualisme entre les instances religieuses et politiques, en favorisant une unification sous l’autorité religieuse[2].

D’autre part, cette relation est également marquée par des tensions entre les aspirations modernes et les traditions religieuses. Les courants de pensée islamiques contemporains, tels que le wahhabisme en Arabie Saoudite, cherchent à actualiser l’expérience coranique originelle pour renouveler la vie spirituelle, sociale et politique selon le droit musulman. Cela soulève des questions sur la souveraineté divine et la place des lois humaines dans ces systèmes[5].

En somme, la relation entre l’État et l’islam est caractérisée par une interaction constante entre les dimensions religieuses, politiques et historiques, influencée par divers courants de pensée islamique et leurs interprétations de la loi divine et de l’autorité.
Source : https://laviedesidees.fr/L-islam-la-preferee-de-l-Etat

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