Face à la crise écologique : Les Etats capitalistes peuvent-ils changer ?

Résumé généré par l'intelligence artificielle :
La crise écologique pose une question fondamentale sur la capacité des États capitalistes à effectuer des changements significatifs. Depuis le Sommet de la Terre de 1972 à Stockholm, où 113 États se sont engagés à combattre la pollution sous l'égide des Nations Unies, les engagements environnementaux se sont multipliés. Cependant, malgré ces accords et déclarations, la logique capitaliste continue de dominer et entrave les efforts de transition écologique.

D'un point de vue critique, les théoriciens comme Daniel Tanuro et Naomi Klein argumentent que le capitalisme, avec sa quête incessante de croissance et de profits, constitue un obstacle majeur à la transition vers des énergies renouvelables et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre[1][3].

La logique capitaliste, caractérisée par l'accumulation illimitée de capital et la consommation ostentatoire, mène à une destruction accélérée de l'environnement et à des inégalités criantes entre le Nord et le Sud. Les réformes partielles sont insuffisantes ; un changement de civilisation, incluant une réorientation technologique vers des sources d'énergie non polluantes et renouvelables, est nécessaire. Cela implique de remettre en question la propriété privée des moyens de production et de gérer les ressources naturelles en fonction de la sauvegarde des écosystèmes et de la justice sociale, ce qui relève d'une perspective éco-socialiste[1][3].

En somme, la crise écologique exige une transformation radicale des sociétés et des modes de production et de consommation, ce qui seems incompatible avec les principes fondamentaux du capitalisme.
Source : https://fr.internationalism.org/content/11535/face-a-crise-ecologique-etats-capitalistes-peuvent-ils-changer

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