Résumé généré par l'intelligence artificielle :
La contribution à l’histoire du mouvement ouvrier en Égypte s’inscrit dans un contexte plus large de luttes ouvrières africaines contre la bourgeoisie. Cette étude met en lumière les dynamiques historiques et les combats spécifiques des travailleurs égyptiens,particularly those that emerged in the aftermath of the First World War.
Dans cette période, un courant de gauche émergent en Égypte se caractérise par la formation de partis socialistes et communistes, influencés par les idéologies européennes, notamment le socialisme fabien et le marxisme. Des figures clés comme Joseph Rosenthal, un militant socialiste d’origine palestinienne, jouent un rôle crucial dans l’organisation de syndicats et la création de la Confédération Générale du Travail (CGT) en Égypte. Cette confédération, modelée sur les confédérations syndicales européennes, vise à unifier les syndicats existants et à structurer les travailleurs inorganisés, promouvant des idées de propriété commune des moyens de production et d’amélioration des conditions de travail[3].
Ces mouvements ouvriers égyptiens reflètent des tensions complexes entre le nationalisme bourgeois incarné par le Wafd et les conceptions radicales de la société égyptienne défendues par la gauche. Les luttes ouvrières, marquées par des grèves et des actions militantes, cherchent à défier les structures de pouvoir établies et à obtenir des réformes sociales significatives.
Cette histoire du mouvement ouvrier en Égypte s’aligne sur les théories de Marx et Engels concernant la lutte des classes et le rôle des syndicats dans la mobilisation des travailleurs contre l’exploitation capitaliste. Elle illustre également les défis et les compromis que les mouvements ouvriers doivent affronter lorsqu’ils naviguent entre les exigences du nationalisme et les idéaux du socialisme international.
Source : https://fr.internationalism.org/content/11554/contribution-a-histoire-du-mouvement-ouvrier-egypte