À vos gardes toutes

Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Le surréalisme, né dans le sillage du dadaïsme au début du XXe siècle, se présente comme une révolte des avant-gardes contre la séparation croissante de l’art et de la vie dans la société bourgeoise[4][5]. S’inspirant de la critique de l’autonomisation de la sphère artistique développée par des penseurs comme Walter Benjamin ou Theodor Adorno, le mouvement entend subvertir les frontières entre esthétique, morale et politique.

André Breton, figure centrale, promeut l’« automatisme psychique », concept central qui vise à libérer la pensée des contraintes de la raison et de l’esthétique conventionnelle, rejoignant ainsi les intuitions freudiennes sur l’inconscient et le rêve[2]. Cette perspective rejoint la notion de “fonction poétique” de Roman Jakobson, selon laquelle la langue poétique se démarque par sa capacité à troubler le sens ordinaire et à révéler de nouveaux possibles.

Si le surréalisme ouvre des voies radicales pour la critique de la modernité, il interroge aussi la capacité de l’art à transformer la réalité, prolongeant la réflexion de Marx sur l’aliénation par une quête de “surréalité” où rêve et réel se confondent[1]. À l’occasion de son centenaire, le surréalisme continue de susciter débats et interrogations, témoignant de la vitalité de ses enjeux conceptuels et politiques.
https://www.culture.gouv.fr/actualites/le-manifeste-du-surrealisme-a-100-ans-un-texte-qui-n-a-pas-pris-une-ride
Source : https://laviedesidees.fr/Wolfgang-Asholt-Avantgarde

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