Résumé généré par l’intelligence artificielle :
La représentation accrue des salariés au sein du conseil d’administration des entreprises reflète une tendance vers une forme de cogestion, inspirée par les modèles européens où la participation des employés dans la gouvernance d’entreprise est courante. Cette approche s’aligne sur les principes de la théorie de la gouvernance participative, qui met en avant l’idée que les acteurs internes de l’entreprise, y compris les salariés, doivent avoir une voix significative dans les décisions stratégiques.
Cette démarche se rapproche des concepts de démocratie industrielle et de participation ouvrière, théorisés par des penseurs comme Carole Pateman et C.B. Macpherson, qui soulignent l’importance de l’implication des salariés dans les processus de décision pour renforcer la légitimité et l’efficacité de l’organisation.
La loi relative à la sécurisation de l’emploi de 2013 et la loi Pacte de 2019 en France ont institué des mesures pour intégrer des représentants des salariés dans les conseils d’administration, notamment dans les entreprises de grande taille. Ces dispositions visent à équilibrer les perspectives au sein de ces organes de gouvernance, en y incluant des voix qui reflètent les réalités du travail et les préoccupations des employés.
Cette approche renforce l’idée que la gouvernance d’entreprise doit être plus inclusive et prendre en compte les intérêts de tous les stakeholders, une notion clé dans la théorie des parties prenantes de Edward Freeman. En intégrant les salariés dans les processus de décision, les entreprises peuvent mieux appréhender les conséquences sociales de leurs actions et améliorer leur performance globale.
Source : https://laviedesidees.fr/Accroitre-la-representation-des-salaries-au-conseil-d-administration