Deux semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte, le Premier ministre François Bayrou, accompagné de cinq ministres, a entrepris une visite dans l’archipel afin de adresser les conséquences de la crise. Cette initiative peut être analysée à travers le prisme de la théorie de la résilience communautaire, où les actions des autorités visent à renforcer la capacité des communautés affectées à se remettre des catastrophes.
Bayrou a présenté un plan de relance, « Mayotte debout, » qui inclut des mesures pour rétablir l’électricité, empêcher la reconstruction des bidonvilles et offrir des prêts garantis par l’État. Ces actions reflètent une approche pragmatique et proactive, similaire à celle défendue par les théoriciens de la gouvernance participative, qui soulignent l’importance de l’engagement des acteurs locaux et des politiques publiques adaptées aux besoins spécifiques des communautés touchées.
Cependant, les réactions des habitants, qui continuent de manquer d’eau et de nourriture, mettent en lumière les défis persistants et la nécessité d’une réponse plus globale et inclusive, conforme aux principes de justice sociale et de durabilité définis par des penseurs comme Amartya Sen. Cette visite et les mesures annoncées doivent être évaluées dans le contexte de ces dimensions intellectuelles et conceptuelles pour comprendre leur impact potentiel sur la reconstruction et la résilience de Mayotte.
Source : https://www.lefigaro.fr/politique/attendus-de-pied-ferme-a-mayotte-francois-bayrou-et-cinq-ministres-arrivent-dans-l-archipel-20241229