Résumé généré par l’intelligence artificielle :
Le contexte géopolitique actuel, particulièrement accentué par la guerre en Ukraine, pousse les acteurs occidentaux à réévaluer et stabiliser le statut du Kosovo. L’accord récent entre le premier ministre du Kosovo et le président de la Serbie vise à établir une « normalisation » des relations entre les deux nations. Cette dynamique peut être analysée à travers le prisme du concept d’autodétermination des peuples, un principe fondamental du droit international, théorisé par des penseurs comme Woodrow Wilson et plus récemment par les théoriciens du droit international.
La situation du Kosovo reflète les tensions entre le nationalisme serbe et le nationalisme kosovar, illustrant les complexités de la construction de l’identité nationale et de la souveraineté étatique. Le nationalisme, comme le décrivent des théoriciens comme Ernest Gellner et Benedict Anderson, joue un rôle crucial dans la formation des États et des frontières, mais il peut également être une source de conflits.
L’accord en question, en promouvant des relations de bon voisinage et la reconnaissance mutuelle, s’aligne sur les principes de coopération régionale et de stabilité, essentiels pour l’intégration euro-atlantique. Cela évoque les idées de Kant sur la paix perpétuelle, où les relations pacifiques et la coopération entre les États sont considérées comme des prérequis pour une stabilité durable.
En somme, la normalisation des relations entre le Kosovo et la Serbie est un pas vers la consolidation de la paix et de la stabilité dans les Balkans, en intégrant des principes de reconnaissance mutuelle et de coopération, qui sont des éléments clés pour la construction d’un ordre international plus harmonieux.
Source : https://www.monde-diplomatique.fr/2023/04/DESCAMPS/65673