Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Le « black-out » du 28 avril 2025 dans la péninsule ibérique offre un éclairage critique sur les vulnérabilités systémiques de nos infrastructures énergétiques modernes, particulièrement dans le contexte de la transition vers les énergies renouvelables. Cette panne massive, qui a paralysé l'activité quotidienne pendant plusieurs heures, met en lumière les défis de gestion et de régulation d'un réseau électrique de plus en plus dépendant des sources d'énergie non pilotables comme le solaire et l'éolien.
Cette situation peut être analysée à travers le prisme de la théorie de la complexité de Niklas Luhmann, qui souligne comment les systèmes complexes peuvent être fragilisés par des événements imprévisibles. La dépendance croissante aux énergies renouvelables, bien que nécessaire pour les objectifs climatiques, introduit une nouvelle couche de complexité dans la gestion du réseau, rendant plus difficile la prévision et la régulation de la demande en électricité.
De plus, cette panne évoque les idées de Ulrich Beck sur la société du risque, où les sociétés modernes sont de plus en plus exposées à des risques systémiques qui dépassent les capacités de contrôle individuel ou institutionnel. La rapidité avec laquelle le black-out a affecté plusieurs pays voisins, comme le Portugal et une partie du Pays Basque français, illustre la nature transnationale de ces risques et la nécessité d'une coopération internationale pour les gérer.
En fin de compte, cet événement souligne la nécessité d'une approche holistique et intégrée dans la planification et la gestion des réseaux énergétiques, prenant en compte à la fois les aspects techniques, environnementaux et sociaux pour assurer une résilience et une sécurité énergétique durable.
Source : https://fr.internationalism.org/content/11598/black-out-peninsule-iberique-illustration-faillite-du-capitalisme