Dans le contexte du budget 2025, le gouvernement français envisage des hausses d’impôts ciblées, principalement affectant les grandes entreprises. Cette mesure s’inscrit dans une logique de réduction du déficit budgétaire, un objectif qui relève de la théorie keynésienne de gestion de la demande agrégée, où l’État ajuste les prélèvements obligatoires pour stabiliser l’économie.
Les entreprises réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 1 milliard d’euros seront soumises à une surtaxe exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés, avec des taux variant de 10% à 20% selon le montant du chiffre d’affaires[1][3][5]. Cette approche fiscale, inspirée par les principes de justice distributive de John Rawls, vise à répartir la charge fiscale de manière plus équitable, en demandant plus aux acteurs économiques les plus à même de contribuer.
Parallèlement, la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) sera maintenue, malgré des plans initiaux de suppression, ce qui reflète les difficultés budgétaires actuelles et la nécessité de compromis entre les objectifs de compétitivité et de stabilité financière[1][3]. Cette décision illustre le dilemme classique entre efficacité économique et équité sociale, un thème central dans les débats économiques contemporains.
Source : https://www.lefigaro.fr/economie/budget-2025-des-hausses-d-impots-pour-certaines-entreprises-pas-pour-les-menages-20250105