Les efforts de la Suède, de l’Espagne et de la Grèce pour réduire leurs déficits publics peuvent être analysés à travers le prisme de la théorie de la gouvernance publique et des principes de l’économie keynésienne. Ces pays ont mis en œuvre des réformes structurelles profondes, telles que la réforme des retraites et du marché du travail, afin de restaurer l’équilibre de leurs finances publiques.
La Suède, par exemple, a adopté une approche de flexibilité dans son système de retraite, ajustant l’âge de la retraite en fonction de l’espérance de vie, ce qui reflète une vision pragmatique et adaptative de la gouvernance, similaire aux idées de Karl Popper sur la gestion des systèmes complexes.
L’Espagne et la Grèce, quant à elles, ont rationalisé le périmètre de l’État et mis en place des mesures de consolidation budgétaire, alignées sur les principes de stabilité financière définis par les traités européens, tels que le Pacte de stabilité et de croissance. Ces mesures s’inscrivent dans une logique keynésienne de gestion de la demande globale et de stabilisation macroéconomique, où les ajustements structurels visent à maintenir la confiance des marchés et à assurer la durabilité des finances publiques.
Ces réformes démontrent que la combinaison de mesures structurelles et de gestion active de la politique économique peut être efficace pour redresser les comptes publics et assurer la stabilité économique à long terme.
Source : https://www.lefigaro.fr/politique/budget-comment-nos-voisins-ont-reussi-a-reduire-leurs-deficits-20250106