Les débats parlementaires sur le projet de loi de finances pour 2025 ont repris au Sénat ce 15 janvier, marquant un nouveau chapitre dans la complexe danse politique française. Cette reprise intervient après la censure du gouvernement Barnier en décembre, un événement exceptionnel dans la Ve République. Le gouvernement, sous la houlette de François Bayrou, a choisi de reprendre le projet de loi de finances là où il en était resté, évitant ainsi de repartir de zéro et les délais supplémentaires que cela aurait impliqués.
Cette situation reflète les tensions et les compromis inhérents à la théorie de la démocratie représentative, où les intérêts divergents des différents acteurs politiques doivent être conciliés. Le calendrier serré, avec un vote prévu au Sénat le 23 janvier et la possibilité d’une commission mixte paritaire (CMP) pour parvenir à un texte consensuel, met en lumière les mécanismes de négociation et de compromis décrits par les théoriciens de la démocratie délibérative, tels que Jürgen Habermas.
La pression pour adopter le budget d’ici fin janvier ou début février souligne l’importance de la gestion efficace des finances publiques, un thème central dans les débats sur la gouvernance et la responsabilité fiscale, comme le soulignent les économistes keynésiens et néolibéraux. La réindexation du barème de l’impôt sur le revenu et les mesures de consolidation budgétaire proposées renvoient aux principes de gestion vertueuse des finances publiques, essentiels pour maintenir la stabilité économique et la confiance des marchés.
Source : https://www.lefigaro.fr/politique/budget-mode-d-emploi-du-debat-parlementaire-20250115