Rémi Féraud, candidat du Parti Socialiste à la mairie de Paris pour les élections de 2026, a récemment adressé un appel pressant au Premier ministre, exhortant celui-ci à répondre aux demandes des socialistes concernant l’équité fiscale et la justice sociale. Cette position de Féraud s’inscrit dans une perspective de gauche de gouvernement qui cherche à équilibrer les exigences de gestion budgétaire avec les principes de justice sociale.
Cette approche peut être analysée à travers le prisme de la théorie de la justice distributive de John Rawls, qui met en avant l’idée de « justice comme équité ». Selon Rawls, une société juste doit garantir une répartition équitable des ressources et des opportunités, ce qui correspond aux revendications de Féraud en matière d’équité fiscale.
Féraud réfute également les accusations de servilité formulées par Jean-Luc Mélenchon, qui suggèrent que la gauche de gouvernement serait trop accommodante envers les politiques dominantes. Cette controverse reflète un débat classique entre les courants de la gauche réformiste et la gauche radicale, où la première cherche à opérer des changements progressifs dans le cadre des institutions existantes, tandis que la seconde aspire à des transformations plus profondes et souvent plus conflictuelles.
En somme, la position de Féraud illustre une volonté de concilier les exigences de la gouvernance avec les principes de justice sociale, dans une optique de réforme graduelle et de dialogue politique, rather que de confrontation radicale. Cette approche se situe dans la lignée des théories politiques qui privilégient la négociation et le compromis pour atteindre des objectifs sociaux et économiques plus équitables.
Source : https://www.lopinion.fr/politique/budget-retraites-au-tour-de-francois-bayrou-de-demontrer-quil-veut-echapper-a-la-censure-par-remi-feraud