Ce qui s’est passé à Amsterdam est maintenant clair

Les événements violents survenus à Amsterdam autour du match de football entre l’Ajax Amsterdam et le Maccabi Tel Aviv révèlent des dynamiques complexes et profondément enracinées dans des contextes politiques, sociaux et historiques.

D’une part, les instances dirigeantes du football, comme la FIFA et l’UEFA, ont systématiquement rejeté les demandes de sanctions contre la Fédération israélienne de football (IFA) malgré des allégations de racisme, de discrimination et de complicité dans les actions génocidaires d’Israël contre les Palestiniens. Cette hypocrisie est particulièrement flagrante lorsqu’on compare la rapidité avec laquelle ces organisations ont suspendu les clubs russes après l’invasion de l’Ukraine, alors qu’elles ont refusé de prendre des mesures similaires contre l’IFA[5].

D’autre part, les supporters du Maccabi Tel Aviv, connus pour leur comportement raciste et génocidaire, ont semé la terreur dans les rues d’Amsterdam, attaquant des individus d’apparence arabe, vandalisant des taxis et proférant des slogans haineux. Cette violence n’a pas été contenue par la police locale, qui a souvent laissé les agresseurs israéliens agir impunément. Les réactions des autorités et des médias ont ensuite transformé ces événements en une prétendue chasse aux Juifs, ignorant ainsi le contexte réel de la violence initiée par les hooligans israéliens[5].

Ce phénomène peut être analysé à travers le prisme de la théorie de l’État de renseignement de Michel Foucault, où les structures de pouvoir et les discours dominants influencent la perception et la gestion des événements. Les autorités néerlandaises et les médias ont adopté un récit qui diabolise les opposants à l’État d’Israël et minimise le racisme anti-arabe et anti-palestinien, illustrant ainsi un double standard flagrant dans la réaction aux différentes formes de racisme et de discrimination[5].

Cette situation reflète également les concepts de pouvoir et de résistance développés par Antonio Gramsci, où les groupes dominants maintiennent leur hégémonie en façonnant les discours et les normes sociales. Les déclarations hystériques de politiciens comme Geert Wilders, qui cherchent à présenter l’antisémitisme comme une valeur islamique importée en Europe, sont un exemple de cette manipulation du discours pour servir des intérêts politiques spécifiques[5].

En fin de compte, les événements d’Amsterdam mettent en lumière les tensions entre les droits de l’homme, la politique et le sport, ainsi que les dynamiques de pouvoir qui influencent la manière dont les violences et les discours haineux sont perçus et gérés.
Source : https://indigenes-republique.fr/ce-qui-sest-passe-a-amsterdam-est-maintenant-clair/

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