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[CHRONIQUE] Bernalicis, Mélenchon : la Terreur à l’ordre du jour
Stéphane Buffetaut
01 décembre 2024
Articles, Politique, Tribune
Terrorisme, Ugo Bernalicis
capture d’écran
La proposition de loi déposée par Ugo Bernalicis, le 19 novembre dernier, au nom du groupe LFI, afin de supprimer le délit d’apologie du terrorisme, a fait couler beaucoup d’encre et suscité une certaine indignation à droite et au centre. Cependant, l’inévitable Libération a publié une tribune de deux avocats, Raphaël Kempf et Romain Ruiz, intitulée : « Abroger le délit d’apologie du terrorisme, une nécessité républicaine ».
Certains commentateurs n’ont pas manqué de relever que la démarche législative en question n’était pas seulement motivée par une supposée « nécessité républicaine » mais par de bien concrets intérêts politiques, puisque certains membres de LFI (Mathilde Panot et Rima Hassan) ont été entendus par la police judiciaire dans le cadre d’une enquête sur l’apologie du terrorisme.
Mais à la vérité, la proposition du député Bernalicis est d’une grande logique politique. Tout comme son patron Mélenchon, il est un fervent admirateur de Robespierre, l’inventeur de la « Terreur » comme moyen de gouvernement. Celle-ci fut mise à l’ordre du jour de la Convention, le 5 septembre 1793, à l’instigation du tyran poudré. Comme ces « bourreaux barbouilleurs de lois,/Ces tyrans effrontés de la France asservie » (Comme un dernier rayon, poésie d’André Chénier, guillotiné à 31 ans, le 25 juillet 1794) aimaient le juridisme, ils s’empressèrent de voter, le 17 septembre, la loi des suspects qui permettait l’arrestation de ceux « qui, n’ayant rien fait contre la liberté, n’ont rien fait pour elle » ! C’est-à-dire tout un chacun. Délire totalitaire absolu qui se terminait sous le couteau de la guillotine. Comme si cela ne suffisait pas, Couthon et Robespierre firent adopter le décret du 22 prairial an II qui supprimait tous les droits de la défense et ne reconnaissait que la peine de mort ou l’acquittement. En parfaite cohérence avec le discours de Robespierre du 3 décembre 1792, qui demandait que le roi Louis XVI soit exécuté sans jugement.À ce sujet — Nouveau cours d’histoire pour LFI sur le vrai visage des lois liberticides
Avec de si charmants modèles, il n’est que naturel que LFI réclame l’abrogation du délit d’apologie du terrorisme, puisqu’ils ne cessent de f