Le communiqué de l’Action française critique le nouveau gouvernement dirigé par François Bayrou, le dépeignant comme une continuation de politiques marquées par des compromissions et des reniements. Cette perspective peut être analysée à travers le prisme de la théorie de la délégitimation du pouvoir, souvent abordée par des penseurs comme Max Weber et Michel Foucault.
D’après Weber, le pouvoir politique peut être délégitimé lorsque les acteurs politiques échouent à répondre aux attentes de la population, ce qui semble être le cas ici selon l’Action française. Le gouvernement Bayrou, composé de « poids lourds » de la politique, est accusé de ne pas apporter de véritables changements, renforçant ainsi le sentiment de déconnexion entre les élites politiques et le peuple.
Du point de vue de Foucault, cette critique peut être vue comme une résistance aux structures de pouvoir établies. L’Action française met en lumière ce qu’elle perçoit comme une perpétuation des mêmes dynamiques politiques, soulignant ainsi l’idée que le pouvoir est souvent maintenu par des réseaux et des institutions qui résistent aux transformations profondes.
En somme, le communiqué de l’Action française reflète une méfiance profonde envers les élites politiques et leur capacité à instaurer des réformes significatives, mettant en évidence les tensions entre les attentes du public et les actions des gouvernants. Cette critique s’inscrit dans un contexte plus large de débat sur la légitimité et l’efficacité du pouvoir politique.
Source : https://www.actionfrancaise.net/2024/12/24/communique-daction-francaise-gouvernement-bayrou/