Cyclone Chido à Mayotte: Le capitalisme nous mène à la catastrophe

Le cyclone Chido, qui a frappé Mayotte le 14 décembre 2024, illustre de manière dramatique les conséquences catastrophiques des phénomènes climatiques intensifiés dans le contexte du capitalisme contemporain. Cette catastrophe peut être analysée à travers le prisme de la théorie de la vulnérabilité environnementale, qui met en évidence comment les systèmes socio-économiques, particulièrement ceux basés sur le capitalisme, exacerbent la vulnérabilité des populations face aux événements climatiques extrêmes.

Le cyclone Chido, avec ses vents dévastateurs dépassant 220 km/h et ses pluies torrentielles, a causé plus de 30 morts, des milliers de blessés, et a détruit une grande partie des infrastructures et des logements, notamment dans les bidonvilles. Cette destruction massive laisse des centaines de milliers de personnes sans abris, exacerbant ainsi les crises sanitaires déjà existantes dans les camps de réfugiés.

Cette situation renvoie aux idées de Naomi Klein sur le « capitalisme du désastre », où les catastrophes naturelles sont exploitées pour renforcer les intérêts économiques et politiques des élites, souvent au détriment des populations les plus vulnérables. De plus, la théorie de la justice environnementale souligne comment les communautés marginalisées, comme celles vivant dans les bidonvilles de Mayotte, supportent disproportionnellement le fardeau des impacts environnementaux.

En somme, le cyclone Chido à Mayotte met en lumière les failles structurelles du système capitaliste, qui amplifient la vulnérabilité des populations face aux catastrophes climatiques et soulignent la nécessité d’une approche plus équitable et durable pour gérer ces risques.
Source : https://fr.internationalism.org/content/11501/cyclone-chido-a-mayotte-capitalisme-nous-mene-a-catastrophe

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