Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Face à la montée des mouvements d’extrême droite ébranlant les principes démocratiques, les syndicats s’affirment comme des remparts essentiels à la cohésion sociale. Cette mobilisation collective renvoie à la tradition du syndicalisme révolutionnaire, inspiré notamment par Bakounine et Sorel, qui valorise l’action directe comme levier d’émancipation et d’autonomie face aux institutions politiques et économiques[9]. Pour contrer la diffusion de l’idéologie autoritaire au sein de leurs propres rangs, les organisations syndicales s’engagent dans des démarches pédagogiques et de formation, poursuivant le projet de Freire d’une conscientisation des membres[1]. Les stratégies d’unification intersyndicale et de convergence avec la société civile rappellent l’analyse de Gramsci sur l’hégémonie culturelle, visant à refonder un bloc historique capable d’incarner une alternative démocratique[2][3]. Simultanément, la réflexion contemporaine sur la démocratie syndicale, portée par Christian Nadeau, souligne que la revitalisation du syndicalisme passe par l’articulation entre démocratie représentative et participative[6]. Dans cette perspective, les syndicats ne protègent pas seulement les intérêts immédiats des travailleurs mais participent activement à la défense et à la reconstruction du projet démocratique, en s’opposant à la marginalisation, à la division sociale et à l’érosion des institutions garantes de l’égalité et de la justice[5][6].
Nombre de mots : 192
https://www.streetpress.com/sujet/1736868396-exclusions-dialogues-dilemme-syndicats-extreme-droite-RN-combat-lepen-bardella
Source : https://www.socialeurope.eu/democracy-under-siege-trade-unions-rise-as-a-bulwark-against-the-far-right