Résumé généré par l'intelligence artificielle :
L'article analyse la manière dont l’extrême droite, à travers le phénomène du fascisme contemporain, transforme le langage pour imposer sa vision idéologique. Ce processus s’inscrit dans une dynamique de manipulation sémantique proche de ce que Viktor Klemperer avait observé dans l’Allemagne nazie, où la langue devient un outil d’asservissement collectif, pervertissant le sens commun et rendant la réalité indicible. Le texte mobilise également la réflexion d’Umberto Eco sur le « novlangue », concept issu d’Orwell, qui vise à appauvrir le vocabulaire et la syntaxe pour brider la pensée critique et empêcher l’émergence de résistances intellectuelles.
Cette instrumentalisation linguistique ne relève pas d’un plan concerté, mais de tactiques ponctuelles visant à criminaliser l’engagement et à inverser la charge des mots : les défenseurs de causes sociales deviennent des « terroristes » ou des « fascistes » aux yeux du pouvoir. La « triangulation », décrite par Olivier Mannoni, consiste à intégrer le lexique de l’extrême droite dans le langage institutionnel, banalisant ainsi la violence symbolique.
Enfin, à la manière d’Adorno, l'article met en lumière la fonction psychologique et politique de cette violence sémantique : elle mobilise des affects collectifs, favorisant l’adhésion passive à l’autorité tout en neutralisant la capacité de jugement rationnel des individus[5][2]. Pour contrer cette dynamique, il s’agit de réinvestir le langage comme espace de lutte et de réappropriation démocratique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fascisme
Source : https://regards.fr/dire-tout-et-nimporte-quoi-ce-que-la-montee-du-fascisme-fait-a-la-langue/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=dire-tout-et-nimporte-quoi-ce-que-la-montee-du-fascisme-fait-a-la-langue