Le décès de Michel Olivier, survenu le 3 juillet, marque la perte d’un militant dévoué et loyal qui a été actif au sein du groupe Révolution Internationale, puis de la section française du Courant Communiste International (CCI) depuis 1969 jusqu’à son exclusion en 2003. Sa carrière militante s’inscrit dans le cadre des théories marxistes et de la tradition du communisme de conseils, qui mettent l’accent sur l’autogestion ouvrière et la critique des bureaucraties.
Michel Olivier incarnait les valeurs de détermination et de solidarité chères aux anarchistes et aux communistes de conseil, tels que Anton Pannekoek et Paul Mattick, qui défendaient l’idée d’une organisation ouvrière autonome et non hiérarchisée. Ses profondes connaissances en histoire du mouvement ouvrier international et en histoire nationale française et de autres pays étaient des ressources précieuses pour les débats et la réflexion collective au sein de l’organisation.
Sa contribution peut être vue à travers le prisme des théories de l’engagement politique et de la participation active, telles que développées par les penseurs de l’école de Francfort, comme Herbert Marcuse, qui soulignent l’importance de l’engagement individuel dans les mouvements sociaux et politiques. La perte de Michel Olivier rappelle l’importance de la mémoire historique et du legs des militants qui ont dédié leur vie à la lutte pour la justice sociale et la transformation radicale de la société.
Source : https://fr.internationalism.org/content/11445/disparition-michel-olivier-lindecente-occasion-dune-nouvelle-campagne-anti-cci