Dupont-Moretti comédien de théâtre : faut-il séparer l’homme de l’oeuvre ?

Éric Dupond-Moretti, figure emblématique du barreau français et ancien ministre de la Justice, se lance dans une nouvelle carrière théâtrale, posant la question de la séparation entre l’homme et son œuvre. Ce passage de l’arène judiciaire aux planches théâtrales peut être vu comme un prolongement de son ego ou une exploration de nouvelles facettes de sa personnalité.

D’un point de vue philosophique, cette dualité de rôles évoque les idées de Jean-Paul Sartre sur la multiplicité des rôles que l’individu peut endosser dans la société. Dupond-Moretti, en passant de l’avocat passionné et ministre de la Justice à comédien, illustre la notion sartrienne de « mauvaise foi » et de « bonne foi, » où l’individu navigue entre différentes identités et rôles sans nécessairement les réconcilier.

Cette transition professionnelle soulève également des questions sur la perception publique et la construction de l’image personnelle, concepts clés dans la théorie de l’identité de Erving Goffman. Dupond-Moretti, en présentant son parcours et ses expériences sur scène, met en scène une forme de « théâtralisation » de sa vie, où il gère activement l’image qu’il projette au public.

Enfin, cette carrière théâtrale peut être interprétée comme une forme de catharsis, permettant à Dupond-Moretti de partager ses expériences et ses réflexions sur la justice et le pouvoir de manière plus personnelle et engageante, ce qui rappelle les idées d’Aristote sur la fonction thérapeutique du théâtre. Ce mélange d’anecdotes personnelles, d’humour et de réflexions universelles sur la justice et l’humanité offre une immersion unique dans le parcours atypique de cet homme public.
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