Résumé généré par l'intelligence artificielle :
La recherche du confort et la quête effrénée de plaisirs immédiats conduisent paradoxalement à une aliénation de l’individu, le privant de sa véritable liberté. Dans une perspective spinoziste, céder sans cesse à ses pulsions revient à devenir l’esclave de ses passions, la raison étant supplantée par des désirs irrationnels qui dictent les comportements, souvent au détriment de l’intérêt personnel à long terme[1]. Cette domination des affects sur la volonté rappelle la dialectique du maître et de l’esclave chez Hegel, où la dépendance à l’égard du plaisir place l’homme dans une position de soumission à ses propres besoins[5]. Nietzsche et Rousseau, de leur côté, voient dans cette servitude la corruption de l’amour de soi, le plaisir n’étant plus qu’un reflet du regard d’autrui et du conformisme social, ce qui enferme l’individu dans une quête de reconnaissance aliénante[2]. Loin d’être émancipatrice, la recherche du confort installe donc l’homme dans une forme de captivité moderne, où la liberté véritable suppose au contraire une maîtrise de soi et un exercice éclairé de la raison sur les désirs.
http://philosophie.ac-besancon.fr/wp-content/uploads/sites/36/2023/10/texte-et-correction-de-Spinoza-exercice-sur-les-questions-danalyse.pdf
Source : https://www.terreetpeuple.com/philosophie-reflexion-72/9732-esclaves-du-plaisir-comment-le-confort-detruit-votre-liberte.html