Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Dans L’heure des prédateurs, Giuliano da Empoli explore la transformation radicale du pouvoir à l’ère contemporaine, où la notion de règle, héritée de l’État de droit, cède devant la logique du chaos et de la prédation[2][4][5]. Reprenant les analyses de Machiavel, l’auteur décrit l’émergence de nouveaux chefs, comparables à des Borgia modernes, dont l’action, brutale et impulsive, se fonde sur l’instinct plutôt que sur l’histoire ou la réflexion collective[2][4]. Da Empoli constate une convergence inédite entre des autocrates politiques et des dirigeants de la tech, tous mus par une volonté de subvertir les cadres traditionnels, à la manière de ce que Gramsci nommait « hégémonie » – non plus seulement culturelle, mais désormais techno-politique[2][5]. L’essai montre comment l’intelligence artificielle, instrumentalisée par des entités quasi-étatiques, échappe à tout contrôle démocratique, érigée en levier d’un nouvel ordre mondialisé et opaque[2][4]. À travers une galerie de portraits et une narration qui privilégie la force de l’image à celle du concept, Da Empoli révèle un basculement historique majeur, où l’ancien équilibre multilatéral s’effondre au profit d’une domination sans entrave, dessinant un paysage géopolitique que la philosophie politique contemporaine peine encore à cerner pleinement[1][2][4].
(187 mots)
https://www.gallimard.fr/catalogue/l-heure-des-predateurs/9782073113207
Source : https://www.revuedesdeuxmondes.fr/giuliano-da-empoli-no-limit/