Résumé généré par l'intelligence artificielle :
L’article met en perspective la tendance contemporaine qui consiste à calquer sur l’action publique les méthodes agiles des startups, en suggérant que ce rapprochement comporte de profondes limites conceptuelles. Inspiré par le schéma schumpétérien de l’innovation et la notion de « destruction créatrice », le texte souligne que si l’expérimentation rapide constitue un moteur important dans l’économie entrepreneuriale, l’État ne peut s’autoriser des échecs répétés sans mettre en péril la stabilité collective. Hannah Arendt, en insistant sur la spécificité de la sphère publique par rapport à l’économie marchande, éclaire ici la distinction fondamentale entre action politique et quête de performance. De même, la pensée de Max Weber oppose la logique bureaucratique, orientée vers la légalité et la prévisibilité, aux logiques issues du secteur privé, davantage tournées vers la productivité et la prise de risque. Le texte rappelle enfin que l’innovation dans la gouvernance requiert une adaptation prudente des outils issus de l’entreprise, sans négliger les exigences de responsabilité et de long terme propres à l’action publique. En somme, la gestion de l’État ne peut se réduire à une simple transposition des recettes managériales des startups, sous peine de méconnaître la spécificité politique de l’intérêt général.
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https://seobrien.com/the-government-is-being-run-like-a-startup-and-maybe-it-should-be
Source : https://www.socialeurope.eu/governments-are-not-startups