Henri Michaux. L’homme (de peu) de mots par J. M. G. Le Clézio

Résumé généré par l'intelligence artificielle :
L'article de J.M.G. Le Clézio explore l'œuvre d'Henri Michaux à travers le prisme de la philosophie du langage et de l'esthétique. Le Clézio met en lumière la quête de Michaux d'une expression pure, dépouillée des conventions linguistiques, rappelant la recherche wittgensteinienne des limites du langage. L'attrait de Michaux pour les idéogrammes chinois et sa fascination pour la culture asiatique s'inscrivent dans une démarche phénoménologique, visant à saisir l'essence des choses au-delà des mots.

Son œuvre, à la croisée de l'écriture et de la peinture, évoque les réflexions de Merleau-Ponty sur la perception et l'expression artistique. Le minimalisme de Michaux, qualifié d'"homme de peu de mots" par Le Clézio, fait écho à l'esthétique du silence théorisée par Susan Sontag, où le non-dit devient aussi signifiant que l'exprimé. Cette économie du langage, associée à une exploration des états altérés de conscience, s'inscrit dans une démarche existentialiste, questionnant les frontières de l'être et du monde.
https://tidsskrift.dk/revue_romane/article/download/29114/25839?inline=1
Source : https://www.revuedesdeuxmondes.fr/henri-michaux-lhomme-de-peu-de-mots-par-j-m-g-le-clezio/

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