Résumé généré par l'intelligence artificielle :
L'assassinat de Hichem Miraoui à Puget-sur-Argens révèle les profondes fractures raciales et islamophobes qui traversent la société française. Ce meurtre, perpétré par un individu ouvertement raciste qui a diffusé des vidéos de revendication haineuses, illustre la banalisation de la violence contre les minorités, notamment les musulmans, les Noirs, les Rroms et les exilés. Cette violence est ancrée dans un contexte politique et médiatique où l'islamophobie est débridée et soutenue par certaines forces politiques, comme le Rassemblement National.
Ce crime peut être analysé à travers le prisme de la théorie de la « racialisation » de David Theo Goldberg, qui explique comment les structures sociales et politiques perpétuent la discrimination raciale et l'exclusion des groupes minoritaires[3][5].
La normalisation de cette haine et de cette violence soulève des questions sur la notion de « terrorisme » et son application sélective, souvent racialisée, comme le souligne l'article. Cette critique évoque les travaux de Michel Foucault sur les mécanismes de pouvoir et de contrôle, où les dispositifs de sécurité et de justice peuvent servir à maintenir des hiérarchies sociales et raciales[3].
La seule voie vers un changement significatif, selon l'article, passe par l'abolition des dispositifs racistes et islamophobes et la construction d'une puissance politique autonome au sein des communautés marginalisées. Cela renvoie aux idées de Frantz Fanon sur la nécessité d'une action collective et de l'autodétermination des groupes opprimés pour surmonter les structures de domination[2][4].
En fin de compte, l'assassinat de Hichem Miraoui est un rappel poignant des conséquences mortelles de la haine raciale et islamophobe, et met en lumière la nécessité urgente d'un changement profond dans les discours et les politiques qui sous-tendent ces violences.
Source : https://indigenes-republique.fr/hichem-miraoui-assassine-en-france-parce-que-arabe-et-musulman/