Résumé généré par l’intelligence artificielle :
Dans le contexte de la course mondiale pour la suprématie en intelligence artificielle (IA), l’Europe se trouve confrontée à une double menace : la rivalité économique et technologique accentuée par les ambitions de Donald Trump, et sa propre timidité face aux géants du numérique. Trump, incarnant une forme de « trumpisme » qui combine bluff et stratégie à long terme, annonce un investissement massif de 500 milliards d’euros dans l’IA, ce qui pose un défi significatif à l’Union européenne.
D’un point de vue intellectuel et conceptuel, cette situation évoque les théories de la géopolitique économique et la notion de « puissance douce » développée par Joseph Nye. L’Europe, en tant qu’acteur global, doit renforcer sa puissance douce en développant et en maîtrisant ses propres outils numériques, plutôt que de se laisser intimider par les géants américains du numérique comme les GAFAN/GAFAM.
La stratégie européenne devrait se baser sur une approche responsable et éthique de l’IA, comme le souligne l’initiative des « AI factories » de la Commission européenne, qui vise à créer un écosystème collaboratif et trustworthy autour de l’IA[1][4]. Cela implique de se distinguer par une focalisation sur la sécurité, la fiabilité et l’éthique, éléments clés pour maintenir la souveraineté et la régulation des technologies numériques.
En fin de compte, l’Europe doit adopter une vision stratégique à long terme, inspirée par les principes de la gouvernance globale et de la responsabilité sociale, pour contrôler les effets indésirables de l’IA et favoriser ses innovations. Cela nécessite une coordination étroite entre les États membres et une volonté politique ferme pour développer des géants du numérique à l’échelle européenne, capables de rivaliser avec leurs homologues américains.
Source : https://regards.fr/ia-pour-une-europe-leader/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=ia-pour-une-europe-leader