Intérêt général ou bien commun ?

Dans le contexte de l’individualisme croissant de notre époque, les notions d’intérêt général et de Bien commun sont souvent invoquées comme alternatives pour refonder la nation sur un socle commun. L’intérêt général, concept largement débattu, peut être compris de deux manières distinctes. D’une part, la perspective anglo-saxonne le définit comme la somme des intérêts individuels, ce qui le rapproche de l’intérêt commun[5].

D’autre part, la perspective française, influencée par des penseurs comme Aristote et Ernest Renan, le considère comme une finalité supérieure aux intérêts individuels, visant le bien-être de la collectivité et même des générations futures[5].

En opposition, le Bien commun, concept plus stable et moins contextuel, implique un effort collectif de vie en société qui transcende les intérêts individuels et les époques. Il nécessite un engagement de chacun pour respecter la liberté et la dignité humaine, et il n’est pas défini par des normes ou des conventions, mais par une discussion continue entre personnes responsables[3].

Ces distinctions conceptuelles soulignent que l’intérêt général, souvent défini et légitimé par le droit public, sert à concilier les droits et valeurs contradictoires dans une société, tandis que le Bien commun représente une aspiration plus profonde et durable à un bien commun à tous, indépendamment des circonstances historiques[1][3].
Source : https://lesalonbeige.fr/interet-general-ou-bien-commun/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=interet-general-ou-bien-commun

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