Résumé généré par l'intelligence artificielle :
La Chine est de plus en plus perçue comme une puissance capitaliste impérialiste, une perspective qui soulève plusieurs dimensions intellectuelles et conceptuelles. D'un point de vue marxiste, la Chine combine des caractéristiques de capitalisme avancé avec des traits de dépendance vis-à-vis des puissances économiques occidentales, notamment les États-Unis. Cette dualité est encapsulée dans le concept d'« État capitaliste dépendant avec des caractéristiques impérialistes »[2].
La croissance économique spectaculaire de la Chine et son expansion militaire et territoriale, particulièrement en mer de Chine méridionale et orientale, la mettent en conflit avec plusieurs États asiatiques et les États-Unis. Cela reflète les tensions décrites par Rosa Luxemburg dans le contexte de l'accumulation du capital et des rivalités entre grandes puissances[5].
Malgré son essor, la Chine reste dépendante des marchés et des technologies avancées des pays capitalistes développés, ce qui complexifie son statut d'acteur impérialiste. Ce paradoxe peut être compris à travers le prisme gramscien de l'hégémonie, où la Chine tente de créer un projet hégémonique alternatif pour contester la domination américaine sur la mondialisation[5].
En somme, la Chine incarne une forme hybride d'impérialisme, caractérisée par une ambition d'expansion mondiale contrastant avec des limites structurelles et technologiques, ce qui la distingue des formes classiques d'impérialisme.
Source : https://inprecor.fr/node/4739