La dette de l’Ukraine : un instrument de pression et de spoliation aux mains des créanciers

Résumé généré par l’intelligence artificielle :
Le texte aborde la situation financière de l’Ukraine, particulièrement en ce qui concerne sa dette publique, et met en lumière les implications politiques et économiques de cette dette.

L’Ukraine se trouve dans une situation de vulnérabilité financière accentuée, avec une dette publique qui s’élève à près de 150 milliards de dollars en 2024. Cette dette représente un fardeau significatif, notamment en termes de service de la dette qui pèse lourdement sur les finances publiques. L’accord de restructuration récent avec les créanciers privés, bien que bénéfique à court terme en économisant 11 milliards de dollars, ne couvre qu’une fraction de la dette totale, soulignant ainsi la nécessité d’une gestion à long terme de cette dette.

Cette situation peut être analysée à travers le prisme de la théorie de la dépendance, développée par les économistes dépendantistes tels que Raúl Prebisch et Fernando Henrique Cardoso. Selon cette théorie, les pays en développement comme l’Ukraine sont souvent piégés dans des relations économiques inégales avec les pays développés, ce qui les rend vulnérables aux pressions et aux conditions imposées par les créanciers internationaux.

La restructuration de la dette ukrainienne et les conditions attachées à l’aide du Fonds monétaire international (FMI) illustrent également les concepts de gouvernance économique globale et de conditionnalité, où les institutions financières internationales exercent une influence significative sur les politiques économiques des pays en difficulté. Cela renvoie aux idées de Joseph Stiglitz sur les limites et les risques des programmes d’ajustement structurel imposés par le FMI, qui peuvent parfois exacerber les problèmes économiques à long terme.

En somme, la dette de l’Ukraine est un outil de pression et de contrôle exercé par les créanciers, révélant les dynamiques de pouvoir inégales dans les relations économiques internationales et soulignant la nécessité d’une approche plus équitable et durable dans la gestion de la dette des pays en développement.
Source : https://inprecor.fr/node/4588

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