Lafarge : la responsabilité des entreprises en question

Résumé généré par l’intelligence artificielle :
Le cas de Lafarge, analysé par Justine Augier, met en lumière les implications éthiques et juridiques de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) dans un contexte où une entreprise est accusée de crimes contre l’humanité. Cette situation est particulièrement significative car elle introduit la notion de personnalité morale des entreprises, un concept qui remet en question la distinction traditionnelle entre personnes physiques et morales.

D’un point de vue théorique, cette affaire se rapproche des idées de Émile Durkheim sur la responsabilité collective, où les actes d’une entité collective peuvent avoir des conséquences morales et légales. La RSE, telle que définie par la Commission européenne, implique que les entreprises prennent en compte les effets de leurs décisions et activités sur la société, ce qui va au-delà de leur simple performance économique[3][5].

Le cas Lafarge soulève des questions fondamentales sur la gouvernance d’entreprise, les droits de l’Homme et l’environnement, éléments clés de la RSE. Il illustre comment les entreprises doivent intégrer des considérations sociales, environnementales et éthiques dans leur stratégie commerciale pour éviter des impacts négatifs sur la société. Cette intégration est en ligne avec les principes du développement durable et de la création de valeur partagée, concepts développés par Michael Porter et Mark Kramer[1][3].

En fin de compte, cette affaire pionnière dans la qualification des crimes contre l’humanité pour une personne morale met en évidence la nécessité pour les entreprises de prendre leurs responsabilités sociétales au sérieux, non seulement pour leur réputation et leur viabilité à long terme, mais aussi pour respecter les normes éthiques et juridiques qui régissent leurs activités.
Source : https://www.revuedesdeuxmondes.fr/lafarge-la-responsabilite-des-entreprises-en-question/

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