L’âme de l’Europe. Une approche entre Jung et Spengler

Le texte explore la notion de l’âme dans la perspective de Carl Jung et Oswald Spengler, deux penseurs qui abordent cette conceptuelle de manières distinctes mais complémentaires. D’un point de vue jungien, l’âme est considérée comme un fait existentiel, similaire aux phénomènes matériels ou naturels, même si son essence profonde reste inconnue. Cette idée résonne avec la théorie des archétypes de Jung, où l’âme est vue comme un réceptacle de symboles et d’expériences collectives.

En parallèle, la critique de la tendance matérialiste des sociétés occidentales modernes évoque les idées de Spengler sur le déclin des civilisations. Selon Spengler, chaque civilisation traverse des cycles de naissance, croissance et déclin, influençant ainsi la forme et la signification de l’âme dans ces contextes. La focalisation excessive sur le physique et le matériel dans les sociétés occidentales actuelles pourrait être perçue comme un symptôme de ce déclin, où l’âme est déformée ou négligée.

Cette analyse s’inscrit dans le cadre de la philosophie existentialiste et de la psychologie analytique, mettant en lumière les limites de la compréhension humaine face aux phénomènes tant matériels que spirituels. Elle invite à réévaluer la place de l’âme dans une société dominée par le rationalisme et le matérialisme.
Source : https://www.terreetpeuple.com/philosophie-reflexion-72/8173-lame-de-leurope-une-approche-entre-jung-et-spengler.html

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