Le 6 février 1934…

Résumé généré par l’intelligence artificielle :
Le 6 février 1934 marque un tournant critique dans l’histoire de la France, caractérisé par une profonde crise politique et des tensions sociales exacerbées. Cette date symbolise le paroxysme du malaise institutionnel et idéologique des années 1930, révélant une méfiance croissante envers les institutions républicaines.

La manifestation, organisée par des ligues monarchistes et nationalistes comme l’Action Française et les Croix-de-Feu, ainsi que par des anciens combattants, visait à protester contre la corruption politique, particulièrement mise en lumière par l’affaire Stavisky. Cependant, cette manifestation dégénéra en émeutes violentes sur la place de la Concorde, entraînant 19 morts et plus de 1 000 blessés.

Cette crise peut être analysée à travers le prisme des théories de la fragmentation sociale et de la montée des idéologies radicales, telles que décrites par les théoriciens de la sociologie politique comme Émile Durkheim ou Karl Mannheim. Les événements du 6 février 1934 illustrent la désintégration du consensus social et la polarisation politique, caractéristiques des périodes de crise économique et de instabilité politique.

La chute du gouvernement de Camille Chautemps et la formation d’un gouvernement d’Union nationale sous la présidence de Gaston Doumergue révèlent les tentatives de stabilisation face à une crise qui a profondément marqué la Troisième République. Cette période a également accéléré le rapprochement entre la gauche, notamment entre socialistes et communistes, préfigurant le Front populaire de 1936, un phénomène qui peut être compris à travers les théories de l’unité d’action et de la coalition politique[1][3].
Source : https://www.actionfrancaise.net/2025/02/06/le-6-fevrier-1934/

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