Dans le contexte des élections européennes de 2024 en France, certaines personnalités politiques élues au Parlement européen se distinguent par leur engagement actif dans le débat politique national. Cette tendance reflète une dynamique où les frontières entre la politique européenne et nationale se brouillent, un phénomène que le théoricien de la globalisation, Anthony Giddens, pourrait qualifier de « glocalisation » – où les actions locales sont influencées par des contextes globaux.
Les eurodéputés français, tels que ceux issus du parti Reconquête, comme Marion Maréchal et Nicolas Bay, ont quickly intégré le paysage politique national, notamment en prenant position sur des élections législatives anticipées. Cette omniprésence médiatique et politique locale peut être vue à travers le prisme de la théorie de l’agenda-setting, où les médias et les personnalités politiques influencent l’ordre du jour public et politique.
Cependant, cette implication nationale a également conduit à des tensions internes, comme l’exclusion de certains membres de Reconquête pour leur soutien à une coalition des droites, illustrant les complexités de la loyauté partisane et des alliances politiques. Ce scénario met en lumière les défis de la cohésion politique dans un contexte de pluralisme et de compétition partisane, concepts clés dans la théorie de la démocratie représentative de Robert Dahl.
Source : https://www.lefigaro.fr/politique/le-debut-de-mandat-tres-national-des-eurodeputes-francais-coupes-dans-leur-elan-par-la-dissolution-20241229