Le grand train des nostalgiques de Vichy

Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Les Carnets retrouvés de Josée Laval, analysés par l'historien Yves Pourcher, offrent un aperçu fascinant de l'élite collaborationniste française après la Seconde Guerre mondiale. Ces écrits révèlent comment, loin de s'effacer après la chute du régime de Vichy, un réseau mondain et nostalgique a continué à perpétuer une mémoire idéalisée de cette période. À travers des dîners fastueux et des échanges avec des figures emblématiques de la Collaboration (comme René Bousquet ou Arletty), Josée de Chambrun, fille de Pierre Laval, incarne le pont entre l'histoire et la reconstruction d'une identité collective pour ces anciens adeptes de l'idéologie pétainiste.

Sur un plan intellectuel, ce microcosme évoque l'idée de "mythologies" développée par Roland Barthes : les événements réels sont transformés en récits héroïques ou esthétisés pour redorer un passé controversé. La démarche de Pourcher, en exhumant ces carnets, s’inscrit dans une pensée proche de Walter Benjamin, qui soulignait le devoir de déconstruire les récits hégémoniques pour dévoiler les mécanismes sous-jacents du pouvoir et de l'effacement historique. Ce travail souligne ainsi non seulement la persistance d'idéologies discréditées, mais aussi le rôle des élites dans la relecture de l'histoire, un processus chargé d'ambiguïtés morales et politiques.
https://www.auchan.fr/les-carnets-retrouves-de-josee-laval-1964-1970-pourcher-yves/pr-16a1a800-1a4c-42e6-b675-fc440120e193
Source : https://www.revuedesdeuxmondes.fr/le-grand-train-des-nostalgiques-de-vichy/

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