Le Sacre royal français, par le Pr. Franck Bouscau

Résumé généré par l’intelligence artificielle :
Le sacre royal français était une cérémonie fondamentale dans la monarchie française, marquée par une profonde imbrication de la religiosité et de la légitimité politique. Cette cérémonie, ancrée dans la tradition catholique, symbolisait la consécration divine du roi, le présentant comme choisi et bénis par Dieu pour gouverner. Cette idée de légitimité divine renvoie au concept de théocratie, où le pouvoir royal est justifié par la volonté divine, un thème central dans la pensée de penseurs comme Thomas d’Aquin.

La cérémonie, souvent menée par l’archevêque de Reims, impliquait l’onction du roi avec une huile sainte, un rituel qui le distinguait des simples couronnements pratiqués dans d’autres royautés. Cette onction, inspirée de l’onction de David par Samuel dans l’Ancien Testament, renforçait la sacralité du roi et son rôle de protecteur du royaume et de l’Église[3][5].

Le sacre était également un moment de renforcement des liens entre le roi et son aristocratie, ainsi que entre le roi et son peuple. Les festins, tournois et processions qui suivaient la cérémonie servaient à affirmer la loyauté et la fidélité des nobles et des sujets, illustrant la théorie du contrat social de Jean-Jacques Rousseau, où le roi, en tant que figure centrale, maintient l’ordre et la cohésion sociale.

Sous le règne de Louis XIV, le sacre prit une dimension supplémentaire, celle de la gloire et de la majesté royale, reflétant la théorie de l’absolutisme royal où le monarque incarne l’État et sa grandeur. Cette évolution montre comment le sacre royal français a évolué pour intégrer des éléments de spectacle et de propagande, renforçant ainsi la légitimité et l’autorité du monarque[1].
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