Le texte de François Marcilhac, publié dans le cadre de l’Action française, met en lumière les liens profonds entre le royalisme et le souverainisme en France. Cette analyse se situe dans le contexte de la résistance à la construction européenne, perçue comme une menace à la souveraineté nationale.
Les royalistes, influencés par le maurrassisme, défendent une vision de la nation fondée sur des principes organiques et antirépublicains. Ce courant de pensée, héritier des idées de Charles Maurras, oppose la construction européenne qu’il juge désastreuse sur les plans politique, écologique, agricole, financier et économique.
Les réseaux intellectuels et associatifs royalistes, tels que ceux regroupés autour de la revue « L’Action française 2000 », jouent un rôle crucial dans la fabrication d’une offre politique souverainiste. Ces entreprises intellectuelles, souvent éphémères mais significatives, comme « Réaction » ou « Les Épées », servent de passerelles entre les milieux royalistes et souverainistes, renforçant ainsi les critiques contre l’intégration européenne.
Cette dynamique intellectuelle et politique illustre comment le royalisme contemporain traverse différents espaces partisans, contribuant à la construction d’un réseau dispersé d’acteurs et d’associations souverainistes. Les concepts de nationalisme et de souveraineté, centraux dans ce discours, sont mobilisés pour réaffirmer l’importance de la souveraineté française face aux avancées de la communauté supranationale européenne.
Source : https://www.actionfrancaise.net/2025/01/16/leditorial-de-francois-marcilhac-79/