Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Résumé: L'entreprenariat via Uber – Opportunité ou précarisation ?
Le modèle économique d'Uber, emblème de la gig economy, suscite un débat fondamental sur la nature du travail contemporain. D'un côté, cette plateforme incarne l'idéal schumpétérien de "destruction créatrice", offrant flexibilité et accessibilité au marché du travail sans barrières à l'entrée traditionnelles. De l'autre, elle illustre parfaitement la critique marxiste de l'exploitation capitaliste modernisée, où les travailleurs, dépourvus de protection sociale et rémunérés à la tâche, supportent les risques économiques sans bénéficier des avantages du salariat.
Cette tension a conduit l'Union européenne à remettre en cause ce modèle économique qui, selon ses défenseurs, ne pourrait fonctionner autrement sans augmentation des coûts et perte de flexibilité[1]. Face à cette pression réglementaire, les plateformes ont proposé une "troisième voie" – un statut hybride combinant flexibilité et protection sociale minimale[1].
L'impact socio-économique d'Uber reste ambivalent: si la plateforme génère des revenus supérieurs aux indemnités chômage pour ses chauffeurs[4], elle transforme fondamentalement la relation employeur-employé dans une perspective néolibérale où le travailleur devient "entrepreneur de soi" selon la conception foucaldienne, tout en restant soumis aux algorithmes qui déterminent ses conditions de travail.
https://cafetech.fr/2023/12/14/leurope-remet-en-cause-le-modele-de-luber-economie/
Source : https://laviedesidees.fr/L-entreprenariat-pour-tous