Les communs pour démocratiser les services publics ?

Résumé généré par l’intelligence artificielle :
Thomas Perroud critique la dimension verticale des services publics actuels, les jugeant inadéquats pour répondre aux défis démocratiques contemporains. Il propose une alternative en s’appuyant sur la notion de communs, inspirée des travaux de Elinor Ostrom et d’autres théoriciens des communs.

Perroud argue que les services publics, conçus principalement sous l’angle de la propriété et de la concurrence, négligent la participation des usagers et des personnels. Cette approche verticale, caractérisée par une forte sujétion vis-à-vis de l’État, est en contradiction avec l’idée de démocratie participative et de co-construction.

En revanche, les communs, centrés sur la participation et la gestion collective, offrent une perspective de renouvellement des rapports entre l’usager et l’État. Perroud suggère d’étendre le paradigme des communs à la fourniture de services publics, ce qui permettrait de dépasser la dichotomie entre État et marché. Il propose la coopérative de service public, notamment les sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC), comme modèle pour augmenter la participation des communautés et promouvoir une démocratie radicale.

Cependant, Perroud souligne les défis de cette approche, tels que la nécessité de réfléchir à la place de l’État et au rôle du droit dans les communs, ainsi que les risques de capture du pouvoir et d’exclusion au sein des communautés. Malgré ces complexités, la notion de communs offre une voie prometteuse pour réinventer les services publics sur une base plus démocratique et inclusive.
Source : https://laviedesidees.fr/Thomas-Perroud-Services-publics-et-communs

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