Résumé généré par l’intelligence artificielle :
Le texte en question met en lumière les conséquences néfastes de l’antijuridisme dans l’Église catholique, particulièrement depuis les années 1960. Cette tendance, qui a été accentuée par le concile Vatican II, a conduit l’Église à délaisser son droit pénal, considérant que la charité et l’amour chrétien s’opposaient à la sanction et à la justice pénale.
Cette approche, qui peut être rapprochée des critiques de la justice pénale par certains courants de pensée comme l’abolitionnisme pénal, a eu des effets dévastateurs. L’absence de procédures pénales claires et efficaces a facilité la dissimulation et la gestion informelle des abus sexuels au sein de l’Église. Comme le souligne Benoît XVI, cette dérive a altéré la conscience de la nécessité de la punition, réduisant le concept d’amour à de la simple gentillesse et amabilité, plutôt qu’à une vérité inclusive de la justice[4].
Ce phénomène systématique, révélé par des rapports comme celui de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase), montre que l’antijuridisme a créé un environnement propice aux abus et à leur impunité. La réaction actuelle de l’Église, avec la refonte de son droit pénal et la création de tribunaux ecclésiastiques, cherche à rétablir un équilibre entre charité et justice, reconnaissant que la punition fait partie intégrante de l’amour véritable et de la vérité[1][4].
En somme, l’antijuridisme dans l’Église a généré des dysfonctionnements profonds, illustrant les limites d’une approche qui néglige la dimension juridique et pénale de la justice, et soulignant la nécessité d’un retour à un droit pénal équilibré et effectif.
Source : https://lesalonbeige.fr/les-consequences-nefastes-de-lantijuridisme-dans-leglise-la-facilitation-de-limmigration-clandestine-et-les-abus-sexuels/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=les-consequences-nefastes-de-lantijuridisme-dans-leglise-la-facilitation-de-limmigration-clandestine-et-les-abus-sexuels