Résumé généré par l'intelligence artificielle :
La persistance des débats autour de l'héritage franquiste en Espagne illustre le concept de "passé qui ne passe pas" théorisé par Henry Rousso. Cinquante ans après la mort de Franco, la société espagnole reste profondément divisée sur l'interprétation de cette période historique. Cette polarisation mémorielle s'inscrit dans le cadre plus large des "guerres de mémoire" analysées par Benjamin Stora, où différents groupes s'affrontent pour imposer leur vision du passé. La difficulté à établir un récit consensuel sur le franquisme reflète les limites du modèle de transition démocratique espagnol, fondé sur un "pacte d'oubli" critiqué par des historiens comme Santos Juliá. Les controverses actuelles autour des politiques mémorielles, notamment la loi de 2007 et son projet de révision, témoignent des tensions entre la volonté de "tourner la page" et les demandes de justice et de reconnaissance pour les victimes, illustrant les dilemmes de la "justice transitionnelle" théorisée par Ruti Teitel[1][2][3].
https://major-prepa.com/espagnol/devoir-memoire-espagne/
Source : https://laviedesidees.fr/Sophie-Baby-Juger-Franco