Résumé généré par l'intelligence artificielle :
La présidence de Jair Bolsonaro a incarné une synthèse entre autoritarisme politique, conservatisme religieux et néolibéralisme économique, laissant une empreinte marquante sur la société brésilienne. En s’inscrivant dans la continuité historique des droites extrêmes au Brésil, Bolsonaro a exacerbé l’héritage du fascisme brésilien et de la dictature militaire (1964-1985), tout en alimentant un imaginaire anti-communiste et en marginalisant les oppositions sociales et politiques[1][2][8].
S'inspirant de l’individualisme radical et des logiques néolibérales, son gouvernement a favorisé la désagrégation des protections sociales et environnementales, tout en s’appuyant sur des alliances stratégiques avec des groupes religieux conservateurs. En adoptant une rhétorique de la "liberté" conforme à ses propres intérêts, il a réduit l’espace démocratique. Ce projet s'inscrit dans une logique foucaldienne de biopolitique, où la gestion des populations vulnérables devient un outil de domination au service du pouvoir[2][4][10].
Les violences sociales résultant de ses politiques, comme la gestion défaillante de la pandémie de Covid-19 et la répression des minorités, illustrent un "état de choc" au sens de Naomi Klein, où les crises sont exploitées pour imposer des réformes idéologiques. Si Bolsonaro a été défait en 2022, le bolsonarisme persiste, reconfigurant durablement le spectre politique brésilien vers l’extrême droite[1][4][7].
Nombre de mots : 176
https://revuenouvelle.be/le-bolsonarisme-apres-bolsonaro/
Source : https://laviedesidees.fr/Les-mefaits-du-bolsonarisme-6470