Les racines historiques de la “rupture” dans la dynamique de la lutte des classes depuis 2022 (Partie I)

Résumé généré par l’intelligence artificielle :
Le texte en question analyse la dynamique de la lutte des classes en France depuis 2022, en mettant en lumière les racines historiques de la rupture actuelle dans cette dynamique.

La crise politique en France, exacerbée par le déclin de l’impérialisme français et les conséquences de la pandémie, a créé un terrain fertile pour une intensification de la lutte des classes. Le macronisme, caractérisé par un « bonapartisme faible », a échoué à stabiliser un bloc hégémonique en faveur des transformations néo-libérales du modèle socioéconomique français. Cette instabilité est illustrée par les multiples explosions sociales, telles que la grève des cheminots de 2018, la lutte contre la réforme des retraites, et le mouvement des Gilets jaunes, qui a marqué un glissement significatif de la culture populiste du champ politique vers le champ social[1][3].

Cette situation peut être analysée à travers le prisme de la théorie de Gramsci sur l’hégémonie, où le macronisme a échoué à maintenir son hégémonie culturelle et politique face à la résistance des classes populaires. La fragmentation de la classe ouvrière et la désaffection croissante de la classe ouvrière vis-à-vis de la gauche traditionnelle ont accentué les divisions internes et rendent nécessaire un programme unificateur pour les différentes couches du prolétariat[1][3].

La rupture actuelle dans la dynamique de la lutte des classes est également influencée par la paupérisation des classes moyennes et la pression économique croissante, ce qui pourrait déboucher sur une crise sociale à l’aune de la récession. Cette perspective est en ligne avec les idées de Marx sur l’exploitation capitaliste et la tendance à la paupérisation des masses sous le capitalisme[1].

En somme, la crise politique et économique en France reflète une lutte des classes intensifiée, marquée par l’échec du macronisme à maintenir son hégémonie et par la nécessité d’un programme unificateur pour les classes populaires. Cette dynamique est éclairée par les théories de Gramsci et Marx sur l’hégémonie et l’exploitation capitaliste.
Source : https://fr.internationalism.org/content/11523/racines-historiques-rupture-dynamique-lutte-des-classes-depuis-2022-partie-i

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