Résumé généré par l’intelligence artificielle :
Dans « Les Trois Femmes de ma vie, » Dominique Fernandez, à 95 ans, offre un récit autobiographique profondément personnel et intellectuel, où il rend hommage à trois figures féminines centrales de sa vie: sa grand-mère paternelle, Jeanne Gabrié; sa mère, Liliane Chomette; et son épouse, Diane de Margerie.
Ce livre peut être vu à travers le prisme de la théorie de l’identité narrative de Paul Ricœur, où l’auteur reconstruit son identité à travers les récits de ses relations avec ces femmes. La grand-mère, une figure influente et despotique, a joué un rôle crucial dans les débuts littéraires de Fernandez en le présentant à des célébrités comme Mauriac, illustrant ainsi le concept de « soi narratif » où les expériences passées façonnent l’identité actuelle.
La mère, Liliane Chomette, incarne une rigueur janséniste et une dévotion aux devoirs, inculquant à Fernandez une passion pour le travail et la littérature, ce qui évoque les idées de Max Weber sur l’éthique protestante et le travail comme vocation.
Diane de Margerie, son épouse de 1961 à 1971, représente une complexité particulière, étant à la fois une amie spirituelle et une figure de normalisation imposée à sa condition homosexuelle. Cette relation ambivalente reflète les tensions entre les attentes sociétales et l’authenticité personnelle, un thème récurrent dans l’œuvre de Fernandez et qui rappelle les réflexions de Michel Foucault sur les constructions sociales de l’identité sexuelle.
Ce récit, entre confession, portrait et essai littéraire, démontre comment ces femmes ont contribué à la formation de l’identité et de la pensée de Fernandez, mettant en lumière les intrications complexes entre les expériences personnelles, les influences familiales et les contextes socioculturels.
Source : https://www.revuedesdeuxmondes.fr/les-trois-femmes-de-ma-vie-de-dominique-fernandez/